Niveaux de fertilisation en carbone dans les serres

La concentration de CO2 dans l’atmosphère est plus ou moins constante et se situe autour de 300 – 400 ppm.

Les plantes réalisent le processus de photosynthèse dans des conditions de lumière (énergie pour la réaction) et d’environnement appropriées (réactifs de la réaction : niveau d’eau et CO2), fixant ce dioxyde de carbone et générant des sucres ou des assimilats utilisés dans les processus de respiration, de division cellulaire et de croissance.

La photosynthèse a lieu dans les chloroplastes des cellules stomatiques des feuilles, qui régulent l’échange de gaz avec l’environnement.

Ce processus fournit de l’énergie pour tous les autres processus physiologiques de la plante, en générant du CO2 et de l’eau. Contrairement à la photosynthèse qui a lieu pendant la journée, la respiration a lieu tout au long de la journée

Un taux de photosynthèse adéquat entraîne une croissance soutenue (augmentation de la matière sèche). Le taux dépend de :

• Conditions de température
• Lumière
• Concentration de CO2
• État de l’eau

Chacun de ces facteurs peut agir comme un facteur limitant, par exemple une faible luminosité, une faible concentration de CO2, une température élevée, bien que ce soit le manque de lumière qui soit le facteur le plus décisif car le plus difficile à corriger.

L’objectif de la production végétale est d’obtenir une récolte optimale en un minimum de temps. Il est donc essentiel de gérer ces trois facteurs de manière optimale.

How to apply these factors in greenhouse crops?

Dans l’industrie des serres, cet aspect devient encore plus pertinent, étant donné les conditions environnementales thermiques et lumineuses dans lesquelles la production a lieu.

Si la concentration de CO2 dans une serre tombe en dessous de la concentration moyenne dans l’environnement, le taux de photosynthèse sera considérablement réduit.

Les concentrations de 700-800 ppm obtenues par l’enrichissement en carbone augmentent le taux de photosynthèse, les augmentations potentielles dépendent de chaque espèce cultivée, et il existe des limites maximales au-delà desquelles aucun bénéfice n’est obtenu, car elles entraînent la fermeture des stomates.

Des taux de fixation de 4 à 8 grammes par heure et par mètre carré peuvent servir de référence, un apport de 8 à 20 grammes par heure et par mètre carré étant envisagé pour le dimensionnement des installations d’enrichissement.